« Le rayonnement pervers de Solaris (...) des humains plus ou moins empêtrés dans leurs fantasmes intimes et leur peur du noir total, sans que la science ne puisse répondre au mystère qu’ils croient déceler. Le désir de comprendre étant parfois supplanté par l’effroi conduisant à la destruction de l’autre. En l’occurrence, de ce magma aux pouvoirs inimaginables. L’ensemble est redoutablement passionnant....»
L'Humanité,Gérald Rossi, le
18 juin 2021
« D'inoubliables chocs rétiniens (...) Deux heures trois quarts d'odyssée de l'espace vue comme un déchirant voyage intérieur. On en revient avec quelques vertiges ; la beauté....»
Le Canard Enchaîné,Jean-Luc Porquet, le
15 juin 2021
« La sidérale splendeur de « Solaris »
Pascal Kirsch adapte librement pour la scène « Solaris », le roman du Polonais Stanislaw Lem, un chef-d’œuvre de la science-fiction. Le spectacle transfigure le genre et nous entraîne dans un opéra cosmique méditant sur l’homme face à ses valeurs et son environnement. Un spectacle ample et envoûtant. (...) On est tout de suite embarqués, transportés. Par la musique live qui ne cessera de nous accompagner en nous enveloppant de ses innombrables volutes. Par l’espace nullement réaliste qui en impose. Par les deux immenses cercles blancs de six mètres de diamètre qui le bordent, et, au centre, une voûte inversée qui surplombe un sol de parpaings pleins sur le pourtour et ajourés à l’intérieur. Par les acteurs qui se déplacent sur ce sol inégal et dont les voix nous parviennent subtilement amplifiées. C’est une expédition extrême mais d’abord un voyage introspectif, au fond de nous-mêmes, de notre vieux monde et de ses inconséquences, à l’image de la station Solaris fatiguée elle aussi, à bout de course. (...) De spectacle en spectacle, Pascal Kirsch, nous offre un profond théâtre du vacillement. Celui d’un individu, d’un couple, d’une communauté. En arrière-fond de Solaris, le metteur en scène cite Lacan : « Sûrement, la science-fiction, tourne autour du pot de l’inconscient collectif. » (...) Solaris est le spectacle d’une maturité à la fois déterminée et inquiète, magnifiquement tendue. Une soirée aussi sidérale que sidérante, tout en haute tension humaine....»
BALAGAN, LE BLOG DE JEAN-PIERRE THIBAUDAT MEDIAPART,JEAN-PIERRE THIBAUDAT, le
13 juin 2021
« UNE EXPLORATION DE L'ESPACE DU DEDANS (...) une pure réussite....»
Revue Frictions,Jean-Pierre Han, le
12 juin 2021
« Solaris est le spectacle essentiel de notre époque. Solaris est un miroir tendu, depuis cette autre rive temporelle, au visage grimaçant de nos certitudes, un contre-récit à la glorieuse histoire des sciences et de l’esprit humain, à notre quête exploratoire inextinguible et à la dévoration du monde qu’elle engendre....»
un fauteuil pour l'orchestre,Nicolas Thevenot, le
10 juin 2021
« ... ce spectacle de deux heures trois quart nous plonge dans une histoire fascinante qui redonne à la science-fiction ses lettres de noblesse…...»
Théâtre du Blog,Mireille Davidovici, le
10 juin 2021
« Œuvre mystérieuse, Solaris plonge en chacun de nous. Elle mêle nos drames individuels (...) La pièce laisse cependant luire une faible lueur au fond du corridor: l'espoir, contre vents et marées, reste possible. Le décor et la lumière nous transportent aux frontières de ce monde liquide qu’est l’océan de la mémoire (...) Le spectacle dévoile l’espace intérieur, fascinant de la pensée....»
arts-chipels.fr,Sarah Franck, le
7 juin 2021
« Le spectacle nous mène dans la sensibilité de Jules Verne (De la terre à la lune, 1865), dans celle de H.G.Wells (Les premiers hommes dans la lune, 1901) et dans l’univers de Stanley Kubrick (2001 l’0dyssée de l’espace, film sorti en 1968). On est dans le récit épique et initiatique qui engage sur des thèmes comme l’extinction de la planète, la vie extra-terrestre, l’incommunicabilité....»
Ubiquit Cultures,Brigitte Rémer, le
6 juin 2021
« Avec ce projet “futuristique”, on retrouve une très ancienne sensation de “magie du théâtre"...»
ZONE CRITIQUE,Noé Rozenblat & Yannaï Plettener, le
5 juin 2021
« Pascal Kirsch, acteur et metteur en scène spatial...»
Surexposition,l'oeil d'Olivier, le
4 juin 2021
« Un huis-clos spatial troublant et fascinant qui interroge la science et la conscience, plus largement l’expansionnisme cosmique militaro-politique, et la condamnation de toute réalité « différente » qui échapperait à la connaissance scientifique. L’Autre n’est que soi-même qu’on apprend à connaître....»
hottello,Véronique Hotte, le
15 novembre 2020